Etat de la situation
Le redressement judiciaire du 12/12/2019 est la concrétisation de la réalité. C’est-à-dire un manque notoire de rentabilité face à la concurrence d’usines nouvelles, modernes à proximité des mines bénéficiant d’une main d’œuvre moins chère (Guinée).
Des enjeux financiers articulés par les multinationales un classique auprès de politiciens soumis et pour d’autres ordonnateurs voir protecteurs telle est la réalité.
Le principe de précaution, agir avant que l’incident deviennent irréversible. Nos autorités ont été facilitatrices en se cachant volontairement que derrière l’emploi. Nos actions judiciaires et citoyennes ont contraint à l’amélioration des performances sur le contenu et de la qualité des rejets.
C’est insuffisant, d’autant plus que les technologies permettent de supprimer l’amont (le rouge) encore faut il que les moyens financiers s’investissent dans l’outil et non pas aux bénéfices de prédateurs.
La Charte de l’environnement avec ses 10 articles et sa déclinaison dans notre droit récent de l’environnement se définit : afin de préserver la nature, le patrimoine (environnement) et le voisinage (tranquillité publique) et qui a trait aux interactions entre les activités humaines et les milieux naturels.
Notre Etat a cadenassé la situation, deux enquêtes :
- Commission Européenne, plainte en 2017, infractions à 6 Directives et de la Convention de Barcelone.
- Parquet National Financier, signalement en 2018, investigations en cours récentes concernant les conditions et modalités achats minerai de bauxite.
Communication, médias les discours autour d’un » leader mondial » accréditaient l’idée d’une usine en bonne santé et c’est tout le contraire.
Dès 2016 y compris en Commission de Suivi du Site nous avions dénoncé aux autorités les risques d’un dépôt de bilan. Nous n’avons jamais été entendu.
Le résultat de nos recherches approfondies, des éléments factuels nous ont conduit, au contraire, à décrire un modèle économique désastreux, suffisant pour décourager tout repreneur en l’état.
Le bilan financier est sans appel :
Pechiney, Alcan, Rio Tinto et Alteo (via HIG), comptes sociaux déposés aux greffes et certifiés par les Commissaires aux Comptes sont accessible à tous.
Gestion Pechiney et successeurs (Alcan et Rio Tinto) des pertes :
2004 3 600 000 2008 8 000 000
2005 5 000 000 2009 3 900 000
2006 9 800 000 2010 3 600 000
2007 8 700 000 2011 16 300 000
Gestion HIG Miami suite cession partielle d’actif de 2012 par Rio Tinto.
2012 4 237 000 2013 13 091 700
2014 13 141 194 2015 13 670 637
2016 16 140 431 2017 8 555 604
2018 5 364 129 (profits) 2019 NC
Les comptes 2019 n’ont pas été publiés, ceux de 2020 sont en cours la note globale autour de 150 millions €.
S’ils n’avaient pas bénéficié de « facilités », d’ailleurs discutables, les déficits budgétaires auraient été encore plus lourds. Une remise en cause ne serait pas incongrue.
Parmi les avantages accordés à l’industriel citons :
- Baisse de 11 millions d’euros par an de la redevance sur l’eau « toxicité » depuis 2013 ce qui a fait l’objet du rapport de la Cour des Comptes 2015.
- Il s’agit de la Loi de Finances rectificative de 2012 déposé par le député Richard Mallié et questeur actuel maire de la commune de Bouc Bel Air où se situe la décharge de mange garri.
- Montage réalisé à la demande du gouvernement Ayrault et confirmé par un autre ex premier ministre Manuel Valls.
- Objet de la question écrite, n° 99755 JO du 11/10/2016 : Aucune réponse.
- Gratuité des rejets de déchets en mer et à terre.
- Démantèlement, dépollution et remise en état des lieux ICPE non provisionné dans les comptes.
- Evaluation à réaliser par la DREAL. Demande en cours.
- Conditions et modalités achats du minerai bauxite, investigations du procureur de Marseille en cours.
- Question au gouvernement n° 92 454 du JO du 19/01/20216.
- Monsieur Macron n’a pas répondu.
- Son successeur Monsieur Sapin JO du 07/03/2017 opposera « le secret fiscal » et en une ligne.
- Ainsi va la République et la démocratie.
De nombreuses autres questions n’ont pas reçues de réponses.
Repreneurs :
Dès le mois de juin je me trouvais en possession du dossier Soprano (non de code des offres reçues par Rothchild) à la date du 24/07/2020 le greffe du tribunal de Commerce attribuait à UCL un code d’accès à l’initiative de son Président.
Ce formalisme permet de consulter uniquement les offres de reprises.
Après en avoir pris connaissance, 5 préconisaient l’abandon du rouge et de ses conséquences sans que soit développer les mesures transitoires.
J’en ai sélectionné une, celle de Métal Europ (Monaco Ressources) après un long entretien à mon domicile nous avons acté notre intérêt commun.
J’entretiens toujours des relations avec les auditeurs de cette entreprise.
Juste avant l’audience du 17/11/2020 j’ai appris par mail de mes correspondants que la direction de Metal Europ ne donnait pas suite tout comme les 5 autres.
Reste 2 repreneurs avec de nombreuses ambiguïtés, l’audience du 17/11/2020 a été reporté au 08/12/2020 suite à un manque de réponses et engagements précis, sur les garanties financières et environnementales. Il s’agit :
Alto au capital dérisoire de 2000 euros crée le 25/08/2020 par un ancien de la direction Pechiney de 2000 à 2010, M. Xavier Perrier qui considère que le rouge est le seul moyen de gagner de l’argent à Gardanne ce que les chiffres ne confirment pas.
Associé à Kem One société chimique auprès de Mr. Krassny et de K1 Group SAS
Aucune précision n’a filtré.
UMS (United Mining Supply SA Guinée, entreprise de logistique, abandon du rouge sans aucune précision sur les méthodes et fonctionnement de la transition.
Les relations d’affaires du président Fadi WAZNI avec le président de Guinée Alpha Condé et aussi sa présidence de SDV Guinée (Bolloré) seront à découvrir.
Les deux offres restant en lice étaient examinées à l’audience du 08/12/2020, délibéré au 07/01/2021.
Rappel : il s’agit des deux classées dernier lors du dépouillement de juillet 2020 initial sur 8 offres, 6 se sont désistés très rapidement et pourquoi ?
Comme annoncé et prévu Alto a rendu les armes en se retirant et qui plus est à la barre du Tribunal.
1/Nous avons eu la possibilité de lire le rapport déposé vendredi dernier par l’administrateur judiciaire » les termes, un massacre à la tronçonneuse » et à juste titre (voir nos publications).
2/ Se permettre d’arrivée à la barre pour annoncer qu’il n’avait pas le prêt de 50 millions de l’Etat est indécent et un manque de respect.
3/ la seule porte de sortie se retirer alors qu’il savait que ce prêt ne serait pas obtenu depuis bien longtemps et ce pour de multiples raisons.
4/Une désinvolture extrême lorsque des familles attendent dans le désarroi le sort des emplois.
5/ Jouer au riche avec nos impôts où comment se forger une fortune en rachetant pour 1 euros Gardanne était la partie de poker menteur.
UMS Guinée reste en lice faute de combattants, le Tribunal de Commerce a le choix pour son délibéré du 07/01/2021 en l’état de l’offre de prononcer une liquidation ou bien la continuation d’activité.
Ce qui aura l’avantage durant 10 années à ce qu’un administrateur judiciaire supervise chaque année la réalisation du plan de continuation et du respect des engagements contenus.
Dont la garantie environnementale, l’état des lieux des éléments incontournables qui sont l’objet de notre demande pour la prochaine Commission de Suivi reporté du 14/12/2020.
Le 10/12/2010, réponse du président macron à mon courrier, il demande au Préfet et à Mme Pompili de prendre contact avec nous.
Nous aurons à disposition courant janvier 2021 le plan de continuation et le nom du Commissaire à l’exécution du pal. Nous pourrons « décortiquer » le contenu.
98 emplois directs sont en cause et 500 au total avec les indirects, information syndicale
Décharge de Mangegarri.
Le 18/11/2020 à la demande du maire de Bouc-Bel-Air, Monsieur R. Mallié nous avons échangé nos avis avec documents à l’appui.
L’assignation au Tribunal Administratif en première instance avait permis à UCL d’obtenir satisfaction en partie en date du 20/07/2018.
Date du respect des normes au 01/01/2019.
Rejet en mer de 22 m3/h.
Alteo a fait appel mais n’a pas conclu au 31/10/2020 pour la clôture.
Le maire de Bouc-Bel-Air, par courrier exige la cessation d’activité au 08/06/2021,
Courriers : Tribunal de Commerce – Préfet – Demande d’évaluation des lieux.
Remarques succinctes :
Pour des informations détaillées, rendez-vous sur mon blog « La Loupe de Simiane Collongue, », la barre de 30 000 lecteurs assidus a été atteinte y compris de l’étranger.
Question pour l’ordre du jour de la Commission de Suivi du 14/12/2020.
- Adaptation de la redevance sur l’eau TGPA.
- Remise en cause décharges mer et terre gratuites.
- Rejet en mer de 270 m3/h plus léger que l’eau de mer, conséquences.
- Station Veolia, copie du protocole, résultat des expertises, lettre d’Henry Augier.
Nous subissons l’omerta des médias : aucune de nos demandes de publication d’articles, de lettres ouvertes, de droits de réponse n’a été édité !
Nos constatations ne souffrent d’aucune approximation elles reposent sur des éléments factuels.
Simiane Collongue le 13/12/2020.
Michel Mazzoleni.