L’HERITAGE PECHINEY DEPUIS 1966.
En l’état la canalisation, propriété de Rio Tinto Alcan n’offre aucune garantie de longévité situation incontournable permettant le fonctionnement de la raffinerie de bauxite.
Les repreneurs quel qu’il soient ont un grave problème à résoudre : comment se garantir contre l’arrêt de l’usine en cas de défaillance de la canalisation, usure du métal qui dépasse 60 % par endroits, absence d’expertise sur la continuité de la canalisation, une cassure serait présente à 120/140 m intervention de la Comex dans le talus de la fosse de Cassis.
Mon premier contact sur ce sujet le 28/05/2018, documents de 8 pages remis en commission de suivi du site Alteo du 13/06/2018, rappel du courrier au Préfet Bouillon du 03/08/2017 afin d’obtenir le contrôle de ladite canalisation :
Mission a confié à CEFRACOR, passage d’un PIG soit instrumenté ou perdu après vérifications, absence de cassures, épaisseur résiduelle du métal en mer comme à terre, état réel des protections, cathodiques et du brai de houille. Rien n’a été réalisé.
- Nos constatations sous-marines en images, vidéos etc. Un morceau du brai de protection qui se désagrège sera visible en Commission de Suivi une nouvelle foi.
Nos demandes n’ont jamais été prises en compte. Aujourd’hui la situation change, un tiers « repreneur » intervient afin de défendre ses intérêts. A suivre…
A l’évidence, la propriété de la canalisation sera très difficile à transférer à un repreneur qui devrait exiger des garanties de Rio Tinto Alcan (ex aluminium Pechiney).
Après avoir imposé un dépôt de bilan RTA n’a aucun intérêt a faciliter l’avenir à Gardanne y compris en louant la canalisation. Conserver l’ensemble des risques avec des indemnités à payer à l’exploitant de l’usine serait de la très mauvaise gestion.
La location ne résoudrait pas ce problème. C’était écrit depuis 2012 et annoncé par UCL.
Nous ne sommes plus dans le contexte du portage entre ami RTA/HIG des tiers sont présents, ils défendent leurs intérêts ce qui apparait logique.
Les enjeux et indemnités considérables en cas de rupture possible et peut être probable.
Dans ces conditions il apparait impératif d’aviser la chaine des autorités du Tribunal de Commerce qui aurons à se prononcer sur le sort du redressement judiciaire, 12/12/2019.
Pensez vous que n’importe lequel des repreneurs prendra un risque démesuré sans aucune expertise de la canalisation par un PIG instrumenté où à usage unique ?
Ce que nous n’avons pas pu obtenir des autorités la finance l’imposera et c’est très bien.
Le monde associatif et les citoyens sont considéré comme négligeable, le résultat du passage d’un PIG un moment de vérité que nous conseillons aux repreneurs d’exiger à la défense de leurs intérêts.
La lecture du blog La loupe de Simiane Collongue connait un fort succès, statistiques à disposition.
Michel Mazzoleni (UCL)