Le 31/01/2017, sauvetage ou ruine de l’usine de Gardanne ?
Notre publication sur ce site du détail des comptes sociaux, aucune surprise sur la sortie de route de la raffinerie de bauxite de Gardanne aux mains de la finance.
https://blogs.mediapart.fr/michel-mazzoleni/blog/310117/boues-rouges-lusine-finances-economie-sauvetage-ou-ruine Avoir eu tort à l’époque ?
La situation de redressement judiciaire du 12/12/2019, une liquidation au terme de la période d’observation de 6 mois à renouveler serait l’échec des autorités et de ceux qui n’ont pas usés de leur droit et devoir d’alertes.
Une politique de facilités a été retenue au lieu d’imposer des actes, n’accorder que des dérogations était insuffisant. Une paix sociale à n’importe quel prix ?
Tous responsables et coupables, faute de pas avoir su se pencher réellement sur la qualité des comptes et de leurs contenus, subventions, aides de toutes natures, cela a permis une survie artificielle sans aucun contrôle.
De plus de nombreux coûts à la charge de l’entreprise et qu’elle ne paie pas.
Dès la manifestation devant la Préfecture, je proposais le projet de réalisation d’une unité à la pointe du progrès technologique, du respect de l’environnement, une mise en service en 2020 était alors possible et dans la sérénité.
A quand une décision sur le choix alumine ou minerai ?
L’avenir en continuant comme par le passé en l’état des comptes, du marché, des financements ou bien faut il se transformer radicalement ou disparaitre ?
Différentes options possibles qui nécessitent un chiffrage précis en termes de budget, vision 2 à 3 ans, investissements, financements, opérateurs, etc.
Mes dernières interventions sur ce qui précède lors des différentes commissions de suivi et particulièrement celle du 06/12/2019, continuité de mes propositions qui malheureusement ne sont pas entendu. Pechiney dès 1973 envisageait pour assurer la rentabilité de l’usine à la transformer fondamentalement en supprimant « le rouge » et réhabiliter les terrains gagnés.
Les modalités et conditions d’achats du minerai de bauxite sont probablement la raison majeure au refus de changer la situation, un résultat le redressement.
Confirmation, pour conserver 200 emplois, il n’existe pas d’autre choix :
- Importation d’alumines au lieu du minerai de bauxite, abandon du rouge.
- Création d’une usine moderne, afin de traiter les alumines de spécialités.
Construire un « business plan » à deux trois ans afin de valider sa viabilité en 6 mois n’est pas insurmontable, durée de réalisation 24 mois. Est-ce jouable ?
Nous préparons une communication détaillée pour les administrateurs judiciaires à partir des documents factuels. La suite est entre leurs mains.
Simiane Collongue le 26/12/2019.